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La chanson ‘Olympics’ d’Arielle Dombasle : Un coup de pouce des contribuables ?

Par Michel-tanner , le 19 juillet 2024 , mis à jour le 22 juillet 2024 - 4 minutes de lecture

Dans un monde où l’art et le financement se croisent souvent de manière inattendue, la chanson « Olympics » d’Arielle Dombasle soulève des questions intrigantes sur le rôle des contribuables dans la création artistique. Ce morceau pétillant, à la fois célébration et réflexion, interpelle sur la juste répartition des ressources publiques et sur la légitimité de soutenir des projets musicaux qui, sous un vernis de divertissement, nourrissent également le débat sur le financement de la culture. Alors, les contribuables, véritables mécènes des temps modernes, doivent-ils être impliqués dans la genèse de telles œuvres ? Explorons ensemble cette thématique, où l’art et l’argent s’entrelacent au gré des mélodies et des passions.

Un concert au cœur des débats

La performance d’Arielle Dombasle lors de l’arrivée de la flamme olympique à Paris a suscité une vive controverse sur les réseaux sociaux. En effet, plusieurs internautes se sont interrogés sur le financement de sa prestation, s’inquiétant de l’argent public qui aurait pu en faire partie. La question : Combien de nos impôts ont été investis dans ce spectacle ?

Ce contexte a donné lieu à des réactions légères, mais aussi à des critiques plus acerbes, comme l’affirmait une utilisatrice sur X (anciennement Twitter) : « Quand tu rentres du boulot et que tu réalises qu’une partie de tes impôts a financé la robe d’Arielle Dombasle… ».

Une création indépendante

Album cover for

Il est crucial de lever le voile sur le financement de cette chanson. Selon Arielle Dombasle elle-même, son titre “Olympics” fait partie de son dernier album, “Iconics”, et n’a rien de public. Il s’agit d’une initiative personnelle, axée sur l’hommage aux athlètes inspirantes, entièrement financée par des fonds privés.

La chanteuse précise que son clip a été produit par sa société, AD Céleste, ce qui signifie que l’ensemble des frais liés à son œuvre, y compris les costumes et les danseurs, ont été couverts par cette entreprise et non par le contribuable.

Une performance pour l’événement

Le concert du 14 juillet s’inscrit dans un « préshow » festif organisé par France Télévisions. Ce spectacle a eu pour but de célébrer les Jeux olympiques, mais il est essentiel de noter qu’Arielle Dombasle n’a été engagée que comme invité et non comme artiste rémunérée.

  • Electron Libre Productions a la responsabilité de la programmation musicale.
  • Arielle Dombasle a été contactée pour offrir une performance de 3 minutes et 30 secondes.
  • Le concert est diffusé en direct sur France 2.

Un éclairage sur le financement

Festive concert stage setup with vibrant lights and decorations.

Les dirigeants de France Télévisions affirment que le financement ne couvrait que les aspects logistiques, tels que le plateau et la production générale, et qu’aucun paiement n’a été effectué à Arielle Dombasle ou à son équipe. Le concert a été conçu pour apporter une dimension festive à l’événement, mais sans impliquer de fonds publics pour les artistes participants.

De manière similaire, la mairie de Paris a indiqué qu’elle avait uniquement financé le spectacle pyrotechnique prévu pour la soirée, tout en se distanciant de la partie musicale, tandis que le Comité d’organisation des Jeux olympiques n’a pas participé à cet événement.

Une interprétation très personnelle

En définitive, le morceau “Olympics” et sa prestation ne résultent pas d’un coup de pouce des contribuables, mais d’un projet artistique personnel d’Arielle Dombasle, célébrant l’esprit olympique et la créativité. Le public peut donc apprécier cette œuvre sans se soucier d’une menace sur les finances publiques.

Michel-tanner